[Concours] Une nouvelle classique flandrienne

[Wings]

dans la sous partie éditeur, il y a un onglet appelé "cobble map" (tout à droite)

Je l'ai en Italien mais bon je trouverai merci

C'est à droite sur la barre jaune qui te permet de naviguer sur tes tracés, tours, ... tout à droite, avec un logo qui ressemble à une brique lego

Ah ok merci

[bullomaniak]

Bon je serais parti sur un ersatz de Paris-Roubaix autour d'Anvers.

[darth-minardi]

The British Classic

Suite à un nouveau changement dans le calendrier UCI, Gent-Wevelgem se retrouve à nouveau positionné entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, laissant le place dans le calendrier à une nouvelle course.
Le cyclisme Britannique continuant son développement, British Cycling saute sur l'occasion et propose une course de transition entre Milan-Sanremo et les classiques flandriennes.
Le cadre est le bord de mer, avec la Manche et un vent éventuel, avec un enchaînement de petites côtes, sans pour autant éviter à coup sur le sprint massif. Une sorte de compromis pour hommes forts.
L'ensemble se déroule entre Bristol et St Mary's Bay, sur 248,5 km.

Le profil et la carte :







Les 31 côtes du parcours :

#1 : km 24.5, Ditchling Hill, 1700 m à 8.4 % (max : 13 %)
#2 : km 36.6, Kingston Hill, 500 m à 6.2 % (max : 8 %)
#3 : km 40.6, Lewes Hill, 500 m à 6.8 % (max : 9 %)
#4 : km 42.3, Cliffe Hill, 400 m à 6.7 % (max : 10 %)
#5 : km 50.7, Glynde Hill, 600 m à 6.9 % (max : 10 %)
#6 : km 74.9, Winton Hill, 1500 m à 6.3 % (max : 14 %)
#7 : km 78.8, Alfriston Hill, 900 m à 7.9 % (max : 12 %)
#8 : km 84.4, Exceat Hill, 700 m à 7.7 % (max : 11 %)
#9 : km 86.1, Friston Hill, 1300 m à 4.1 % (max : 7 %)
#10 : km 105.7, East Dean Hill, 1800 m à 6.6 % (max : 12 %)
#11 : km 114.7, Beachy Head Hill, 2300 m à 5.5 % (max : 12 %)
#12 : km 121.8, Carlisle Hill, 1200 m à 7.1 % (max : 7 %)
#13 : km 139.9, Hoe Hill, 300 m à 7.7 % (max : 10 %)
#14 : km 143.6, Little Common Hill, 500 m à 5.1 % (max : 7 %)
#15 : km 148.8, Holliers Hill, 300 m à 6 % (max : 7 %)
#16 : km 153.4, Harley Shute Hill, 400 m à 6.3 % (max : 10 %)
#17 : km 155.2, St Leonards Hill, 800 m à 6.4 % (max : 9 %)
#18 : km 158.9, Upper Maze Hill, 1700 m à 3.9 % (max : 9 %)
#19 : km 168.0, Crowhurst Hill, 3300 m à 3.7 % (max : 9 %)
#20 : km 175.5, Chapel Hill, 300 m à 6.7 % (max : 10 %)
#21 : km 176.3, Whydown Hill, 400 m à 8.5 % (max : 11 %)
#22 : km 179.9, Ebden's Hill, 1100 m à 6.6 % (max : 11 %)
#23 : km 186.1, Westfield Hill, 1100 m à 8.8 % (max : 13 %)
#24 : km 190.8, Blacklands Hill, 300 m à 8.7 % (max : 11 %)
#25 : km 192.6, St Helen's Hill, 1500 m à 7.7 % (max : 13 %)
#26 : km 200.2, Fairlight Hill, 3500 m à 4.6 % (max : 10 %)
#27 : km 205.7, Chick Hill, 300 m à 12.7 % (max : 16 %)
#28 : km 209.4, Hog Hill, 800 m à 5.3 % (max : 8 %)
#29 : km 215.5, Dumb Womans Hill, 500 m à 7.6 % (max : 12 %)
#30 : km 219.5, Playden Hill, 800 m à 6.4 % (max : 12 %)
#31 : km 226.7, Knock Hill, 600 m à 7.2 % (max : 8 %)


Le profil plus en détail :
Image de grand format, ouvrable dans un autre onglet





Le parcours détaillé, avec images :

La course s'élance de Brighton, célèbre station balnéaire située sur la Manche. La région est dense en côte, mais on tarde volontairement à aller en chercher. La première est une des plus difficiles de la journée (4e plus longue), et propose des pentes jusqu'à 13 %. Au sud de Ditchling, sur une bonne route, la côte influera surtout sur la façon dont se fait l'échappée.

Par la suite, pas encore de trop petites routes. On va néanmoins chercher des petites côtes autour de Lewes, afin d'accidenter un peu ce début d'étape. Mais les premiers 70 km de courses restent sur des routes relativement larges, la nervosité n'étant pas encore là.
Au sud de Berwick, approche alors la Winton Street, abordée en angle droit, pour retrouver 1,5 km à 6,3% et un maximum de 12 %, mais surtout, un net rétrécissement de la chaussée. Cette côte, sans pour autant être la plus difficile (malgré du 14 % dans le final), amène la course dans sa phase suivante : une guerre constante du placement.

Un peu plus loin, les côtes s'enchaînent et on se retrouve au bord de mer, au niveau des "Seven Sisters", une série de falaises. Si la pente n'est pas extrême, les côtes sont plus longues et on se retrouve au sommet à plus de 100 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La zone est bien sur dégagée. Tous ceux qui se souviennent des dégâts du Cap Blanc-Nez dans les étapes récentes des 4 Jours de Dunkerque peuvent imaginer le même.

Après un léger détour par l'intérieur des terres pour traverser Eastbourne et prendre le premier ravitaillement, on retourne aux falaises, vers le Beachy Head.
On va rechercher de la montée, de l'altitude et de l'exposition au vent, allant jusqu'à moins de 20 mètres du bord de la falaise et à plus de 150 mètres d'altitude. La zone est encore plus dégagée et l'exposition au vent est maximale.

Un calme relatif se présente ensuite, sauf que les coureurs restent relativement proches du littoral. Par Pevenley, puis Bexhill et Hastings, d'autres petites côtes sont prises. On tournicote, allant chercher quelques côtes. La roule n'est pas encore nécessairement étroite, mais force aux changements de rythme et entraîne l'usure.
On entre dans les 100 derniers kilomètres de course à l'approche d'Hastings. On y retrouve des côtes un peu plus longues et pentues en ville, dans le quartier de St Leonards.

Puis on s'éloigne de la côte pour rentrer dans les terres. Commencent alors les recherches de petites côtes sur route étroite et de pente plus rudes, avec des difficultés de plus en plus rapprochées.
Un enchaînement de 2 côtes immédiates se fait même en pleine campagne.

Toujours en campagne, autour de Westfield, on est dans des côtes assez longues (plus d'un kilomètre) et présentant systématiquement des passages à plus de 10 %.
On est alors à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée et la sélection va continuer de s'opérer de plus en plus.

Le retour dans Hastings propose deux côtes qui s'enchaînent dans le quartier de St Helen's, avec des pentes retrouvées jusqu'à 13 %.

En la redescendant, on revient en bord de mer, à 50 km de l'arrivée, pour le dernier ravitaillement. On reprend alors la route des falaises, pour une route accidentée sur 3,5 km en montée (avec jusqu'à 10 % de pente).
La route de Fairlight est un peu plus protégée, mais la mer reste proche (visible sur la droite de la route) et la descente rapide et courte, très linéaire, ne laissera pas grand temps de récupération.

Après un dernier passage en bord de mer avant l'arrivée, les coureurs entrent dans les 40 derniers kilomètres et l'ultime heure de course par une série de 5 petites côtes. Bien plus basses et moins longues, mais assez pentues, sur des petites routes de campagne, offrant un premier aperçu des futurs "Bergs" flamands.
Le premier d'entre eux est le pire. La "Chick Hill" n'est longue que de 300 mètres, mais à 12,7 % de pente moyenne et 16 % maximum sur 100 mètres. Sorte de Molenberg goudronné Anglais, un virage à angle droit est présent 60 mètres avant le pied de la montée, de quoi bien étirer le peloton.

On reste ensuite sur des routes étroites. La côte suivante est plus longue, mais bien moins pentue, avec 5.3 % sur 800 mètres et une pente n'excédant pas les 8 %, mais elle n'intervient que 3 km après la précédente, sans jamais avoir retrouvé de route large.
On est toujours en pleine campagne, un peu à l'abri du vent, mais dans un peloton qui ne peut pas être autrement qu'étiré.

Après avoir retrouvé une route un peu plus large et une côte non répertoriée dans la localité de Winchelsea, se présentent de nouvelles routes étroites. Sur elles, immédiatement après un virage plus serré qu'un angle droit, se présentent 500 mètres à 7,6 %, dont 100 mètres à 12 % presque immédiatement, dans la côte au nom curieux de "Dumb Womans".
Là encore, la route est des plus étroites et les coureurs distancés perdent un temps de plus en plus précieux, à 33 km de l'arrivée.

Moins de 4 km plus loin, sont traversés Rye et Playden, pour une côte urbaine de 800 mètres à 6,4 % et un passage à 12 %. Le dernier aussi haut, dans cette avan-dernière difficulté de la journée.

Assez vite ensuite, on retrouve une route de campagne relativement large, en ligne droite, sur 3,5 km. S'offre alors un moment crucial tactiquement et qui a de quoi être très télégénique, avant une ultime difficulté au nom de "Knock Hill", offrant aux divers médias toutes les possibiltés pour de faciles jeux de mots.
Après un virage à angle droit, les coureurs sont à plus de 8 %, pour 600 mètres réguliers à 7,2 % et un sommet à un peu moins de 19 kilomètres de la ligne d'arrivée.

Une route définitivement large est retrouvée à 17 kilomètres de l'arrivée. Comme dans les Flandres, le final est plat et propose un final intense entre les coureurs qui ont su profiter des difficultés pour se placer à l'avant et des groupes de poursuivants aux coureurs plus complets et souvent plus rapides.
A 11 kilomètres de l'arrivée, commence même une "presque ligne droite", n'étant que légèrement courbée et offrant toute visibilités entre groupes et coureurs se poursuivants, le tout pendant 6 kilomètres, directement pointée vers la Manche.

Suivent quelques virages et un rond-point dans la localité de New Romney, avant une nouvelle longue ligne droite de 2,5 kilomètres. Elle s'achève par une légère courbe sur la gauche, menant à la ligne droite finale.
On est alors à nouveau sur le littoral. Un éventuel vent peut se faire sentir, mais on reste au niveau de la mer. Les falaises ne sont plus là et le dénivelé est quasi-nul. Ce final est topographiquement calme, laissant les coureurs ambitieux anticiper la course, avant ces derniers kilomètres qui seraient parfaits pour les sprinteurs, si la course n'avait pas été si usante auparavant.

[vino_93]

et sinon, t'as des pavés / chemins ?

[vino_93]

Ronde van Noord-Brabant

Avec la disparition de l'Het Nieuwsblad, le calendrier des Flandriennes est bouleversé. Gend-Wevelgem décide de se déplacer en début de saison, et de quitter le calendrier World Tour, faute de moyens financiers pour assurer la présence de l'épreuve à un tel niveau de compétition.
L'UCI incite alors de nouveaux organisateurs à se manifester pour créer une nouvelle course, pour continuer le tryptique flandrien. Prenant conscience qu'il y a une belle opportunité de saisir l'UCI, la fédération néerlandaise incite le gouvernement provinciel du Brabant Séptentrionnal (Noord Brabant) à soutenir la création d'une inédite épreuve flandrienne dans le sud des Pays-Bas. Séduit par ce projet qui permet d'amener un nouveau pays dans le calendrier très belge des épreuves flandriennes, l'UCI valide le projet.

La Ronde van Noord-Brabant se tiendra une semaine avant le Tour des Flandres. Elle est plus une véritable répétition à Paris - Roubaix qu'au Ronde van Vlaanderen, de par son profil tout plat. Les pavés présents sont moins agressifs que les pavés français, plus ou moins vétuste, et ressemblent plus aux pavés flamands, propres et bien entretenus. Mais ils n'en restent pas moins des pavés, piégeurs, glissant, peu adapté à la pratique du cyclisme.

Les coureurs vont retrouver un style de course correspondant bien aux épreuves néerlandaises ou belges, sur des petites routes étroites, où le placement est capital. Entre champs, bois, canaux et rivières, sur des routes parfois bordées d'arbres, parfois totalement dégagées ... les champions vont évoluer pendant 220 km sur un terrain nerveux, bien que plat, et les rares portions de route "départementale" devront être exploité à fond pour bien se replacer sans trop d'efforts, et ne pas rater l'action.

Le grand départ est donné depuis Tilburg, la deuxième plus grosse ville de la région. On part en direction de Breda, puis on bifurque cap au Sud, via le premier secteur du jour. S'en suivent quelques secteurs éparses au sud de Breda, puis direction plein nord, en passant proche de Rosendaal. On attaque alors plusieurs secteurs qui s'enchaînent, pour environ 12 km de pavés, dont le plus long est Hamseweg-Hoge Zeedijk sur près de 3 km. Il reste néanmoins encore 100 km de course à la fin de cet enchaînement qui nous a ramené juste au Nord de Tilburg. On contourne alors la ville, en passant par quelques secteurs éparses, puis on met cap au sud vers le final au sud-est d'Eindhoven. Vont s'enchaîner 4 secteurs pour un total d'environ 10 km de pavés. On se dirige ensuite à l'Est, vers Eindhoven, par des petites routes de campagne puis par la banlieue. L'arrivée est jugée presque au coeur de la plus grande ville de la région.

La liste des secteurs (je suis plus ou moins la cotation de eseifrancesi)

1 Veenstraat, 1kM ***

2 Klaverstraat, 1,7KM *
3 Oude Rieselweg, 1.3KM **
4 Galderseweg, 1.1KM *
5 Apelaarseweg, 2.1KM **

6 Zevenbergseweg, 1.1KM *
7 Klundertseweg, 1.4KM **
8 Hamseweg-Hoge Zeedijk, 2.9KM, ***

9 Dordrechtseweg, 0.7KM **
10 Kloosterdreef-Leijsenstraat, 1.3KM *
11 Watertorenstraat, 0.6KM **
12 Hoolstraat, 1.4KM *
13 Hild, 1KM, **
14 Elsdijk-Blankemansweg (chemin en terre), 1.7KM *** (j'ai oublié de le signaler, mais entre Hild et Elsdijk, la Hildsweg est aussi un chemin en terre)

15 Vloeieind, 1.9KM ***

16 Bladelsedijk-Netersel, 4.3KM ****

17 De Hoeve, 1.9KM **

18 Casterseweg, 1.5KM *

[CSC_3187]

Dwars door Duinen (Wevelgem - Koksijde)

En français, à travers les dunes.

Le public marque un certain désintérêt pour les classiques flandriennes qui tournent éternellement dans les mêmes secteurs. Des courses d'un nouveau genre font leur apparition un peu partout dans le monde et renouvellent le cyclisme sur route à l'image des Strade Bianche en Italie.

Flanders Classic, organisateur de la majorité de ces courses s'est lui lancé dans un lifting de la flandrienne traditionnelle. Si le Ronde van Vlaanderen reste le monument incontournable, d'autres courses ont souffert de la concurrence, comme le Het Nieuwsblad qui a disparu et depuis remplacé par l'E3. Gent-Wevelgem, qui tendait à s'achever trop souvent sur un sprint annoncé était la prochaine course menacée. Les organisateurs ont ainsi choisi de retravailler le parcours pour proposer une toute nouvelle classique, tout en gardant un part de l'identité de l'ancienne.

Le Kemmelberg et les monts alentours resteront parmi les symboles de cette variation et le départ de la course si situerait dorénavant à Wevelgem, lieu de la précédente arrivée. La nouvelle arrivée est transposée à Koksijde, à proximité de De Panne, autre lieu important des flandriennes. Si l'on cite Koksijde, la plupart des amateurs pense cyclo-cross avec ce fameux circuit dans les dunes. C'est bien là que les organisateurs ont souhaité trouver leur tout nouveau terrain, ajoutant aux monts, aux pavés, au vent, aux petites routes, un tout nouvel ingrédient, le sable.

Carte

Le parcours principal (202 km)



et le circuit final (6 tours, soit environ 18kms) :



La course mesure donc un total d'environ 220 kms.

Profil




Le profil est coupé en deux pour raisons techniques, puisqu'il manque une passerelle sur Google Maps dans le port de Dunkerque. Il manque aussi le profil du circuit, impossible à tracer sur les outils classiques. De toute façon, vu la nature du sol, ça relève presque de l'anecdotique.

Les points-clés

Les monts

#1 Monteberg
#2 Koppenberg (pavé)
#3 Scherpenberg
#4 Monteberg
#5 Koppenberg (pavé)
#6 Scherpenberg
#7 Monteberg
#8 Koppenberg (pavé)
#9 Scherpenberg
#10 Rodeberg
#11 Zwarteberg
#12 Boescheppeberg
#13 Catsberg
#14 Casselberg (pavé)
#15 Casselberg

Du côté de l'organisation

Ce nouveau format de course exige donc quelques aménagements par rapport à une course sur route classique. Le circuit final reprendra globalement les usages du cyclo-cross, en particulier pour l'assistance technique. Les véhicules seront bien entendus interdits, remplacés par un poste central de dépannage que se partageront toutes les équipes. Les changements de vélo seront possibles à chaque tour, uniquement dans cette zone réservée. En outre, des mécaniciens et soigneurs auront le droit de se poster ailleurs sur le circuit pour le dépannage et le ravitaillement, celui-ci étant autorisé jusqu'à l'arrivée. Le circuit sera en outre totalement équipé en ce qui concerne les caméras, les postes médicaux, les commissaires, les tribunes VIP... pour s'assurer qu'aucun véhicule suivant habituellement les courses ne soit nécessaire.

Pour faciliter la lisibilité de la course et la progression des leaders, les coureurs attardés d'un tour se verront arrêtés par l'organisation. Il ne faudra donc pas trop trainer en route, en particulier si une échappée entre en premier sur le circuit final. Selon le déroulement de la course et la constitution des groupes, l'organisation se réserve toutefois le droit de faire entrer des coureurs ayant plus d'un tour de retard ou de refuser l'accès à des coureurs qui se feraient trop rapidement reprendre.

L'accès à la digue de Dunkerque, compte tenu de sa faible larguer, sera lui réservé aux coureurs et aux motos neutres seulement. Les voitures seront détournées et récupèreront le peloton à la sortie de la digue.

[darth-minardi]

Quitte à faire de l'hybride, autant pousser le truc à fond et proposer un long circuit.
Voire même un final alternant route/mtb/cyclocross avec un final en ligne.

D'adore ton idée, mais je pense qu'il faudrait un peu plus pousser l'idée, plutôt que de faire un circuit final "court".

Et ça promet d'être folklorique de voir tout le peloton changer de vélo d'un coup

[CSC_3187]

Je suis aussi d'accord sur le fait que la course gagnerait en intérêt avec un circuit final mixte, où l'on aurait quelques "secteurs CX" qui viendraient s'alterner avec de plus longues portions routières. Un circuit plus long ne me semble pas forcément judicieux, la distance avant le circuit et les différences techniques entre les coureurs risqueraient de plier trop rapidement la course. Le circuit mixte permettrait d'offrir une course largement plus tactique que cette version qui risque de se résumer à un CX après 200 bornes d'échauffement, même s'il devrait durer entre 40 et 45 minutes si on se réfère aux résultats de la Coupe du Monde.

Je suis resté pragmatique, parce que je n'ai pas forcément le temps de passer la région au peigne fin pour élaborer un itinéraire et que c'est beaucoup plus compliqué de tracer au milieu des champs. Sur le thème du concours, d'un point de vue organisation réelle, ça reste aussi plus simple de bien séparer les deux disciplines, surtout pour une "première".

Faute d'une véritable inspiration sur le sujet, cette proposition est déjà là pour poser l'idée d'une course d'un nouveau genre. Il est clair qu'il y aurait bien des détails à régler pour exploiter le format au mieux.

[Wings]

Je vous laisse rêver : Le Challenge Boonen-Cancellara pour moi

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Tu devrais ajouter quelques captures Streetview, Vino, sur les secteurs pavés les plus importants, qu'on puisse mieux s'imaginer à quoi ça ressemble.

[armagetronmv]

Je vous avais promis un Tour de France, je me suis cassé les dents sur la ... 19ème étape

Cette fois, c'est sûr j'y vais ! Seulement, je vais avoir besoin de ma soirée pour affiner le tracé et faire la présentation mais je réserve l'appellation :

PARIS - BRUXELLES




A la suite du retrait de Gand Wevelgem, la Région de Bruxelles-Capitale et la Communauté d'Agglomération de St Quentin recherchent des partenaires pour faire renaître de ses cendres cette course plus que centenaire et dont la première édition date de 1893 (3 ans avant Paris - Roubaix).
Celle qui aura été longtemps la revanche de l'Enfer du Nord serait désormais la première étape d'un nouveau triptyque composé également du Ronde et de Paris-Roubaix.

[vino_93]

Tu devrais ajouter quelques captures Streetview, Vino, sur les secteurs pavés les plus importants, qu'on puisse mieux s'imaginer à quoi ça ressemble.

Ok, je ferai ça

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Je galère à mort. D'abord j'envisageais de prendre l'iti Est de Valenciennes pour mélanger Cambrésis - Hainaut et rattraper l'ancien final de RVV + des secteurs inédits dans la banlieue de Bruxelles : Trop ressemblant à PR et surtout aux idées de classique du Hainaut évoquée par d'autres.

Ensuite j'ai essayé de prendre l'iti Ouest par le Douais et remonter à l'ouest de Lille mais là le kilométrage s'affole

Et si je prend en "ligne droite" par Cambrai, j'ai un "trou" de plusieurs dizaines de km sans difficultés . Je crois que j'étais présomptueux de finir ce soir...

[Wings]

Trophée Boonen-Cancellara

La Ville Départ :

Roubaix

Capitale du cyclisme
Depuis plus de cent ans, Paris-Roubaix occupe les antennes du monde entier, offrant ce jour-là l'image de l'effort, de la ténacité, du courage. Parce que l'enfer du Nord peut mener au paradis, Roubaix offre aujourd'hui bien plus qu'une arrivée à qui veut bien la découvrir.

Capitale mondiale du textile au début du XXe siècle, Roubaix a, après la crise industrielle des années 70-80, construit sa reconquête économique autour de nouvelles filières innovantes ou s'inscrivant dans la riche histoire de la ville : mode, e-commerce, bonnes affaires, tourisme mais aussi filière image ou des textiles innovants avec le Centre Européen des Textiles Innovants -CETI-.

Ville d'art et d'histoire
Ville accueillant 43 000 emplois, plus de 10 000 étudiants et prochainement un tout nouveau Campus autour de la gare, Roubaix a également axé son développement sur une offre culturelle particulièrement innovante. Musée La Piscine, Condition Publique, Colisée, Conservatoire, Compagnie de l'Oiseau-Mouche, Centre Chorégraphique National Olivier Dubois, Braderie de l'Art, Nuit des Arts, Maison des modes, Festival à l'accordéon représentent ainsi autant de structures ou d'événements particulièrement prisés. Reconnue ville d'art et d'histoire, Roubaix se singularise par un patrimoine architectural étonnant et riche et par un des plus beaux parcs
urbains au nord de Paris, le parc Barbieux.
La population roubaisienne se distingue quant à elle par un dynamisme et des valeurs de solidarité fortes. Véritable « villemonde », sa population bigarrée, particulièrement jeune, et ses centaines d'associations se retrouvent à l'occasion des grands événements festifs qui animent ses quartiers ou des grands rendez-vous, tel la mythique course cycliste de Paris-Roubaix.

Près de 90 clubs sportifs roubaisiens
Depuis plusieurs années, la ville s'attache au développement de toutes les disciplines sportives, en particulier le cyclisme, et au « sport pour tous ». Les habitants, selon leurs âges et leurs ressources, peuvent trouver la discipline et la pratique sportive qui leur conviennent. Cela grâce à un large éventail d'activités proposé par un tissu associatif dynamique (près de 90 clubs sportifs sont recensés) et à la construction d'une offre municipale de qualité, notamment au travers du « Sport Pass » (une trentaine de disciplines sont proposées, représentant environ 2 400 heures par an). Gage de cette réussite, la richesse et la qualité des équipements permettent à la ville d'accueillir régulièrement des compétitions au plus haut niveau dans de nombreuses disciplines (cyclisme, escrime, lutte, futsal…). En plus de ses salles et terrains de sports, la ville a le plaisir de compter deux vélodromes sur son territoire : le vélodrome historique et le vélodrome couvert régional – « le Stab » – qui marquent un peu plus l'ancrage de Roubaix comme la capitale du cyclisme.

La Ville Arrivée :

Gent / Gand

La quatrième ville (la plus belle) de Belgique abrite 250 000 habitants et une dynamique activité d'export de fleurs. Situé près d'un important port fluvial, le centre ville de Gand est un espace piéton qu'on pourrait prendre pour un musée historique de l'architecture flamande ou comme un vieil héritage de la vie médiévale de la cité. D'impressionnants sites gothiques, comme l'incontournable Cathédrale Saint-Bavon sont à couper le souffle. L'art des maîtres flamands est rassemblé quant à lui dans le somptueux Musée des beaux arts (le MSK).
Bâtie au confluent de quatre rivières (l'Escaut, la Lys, la Lieve et la Moere), Gand constitue le second port de Belgique, après Anvers.
Son centre historique, parcouru par un réseau de canaux, représente son principal intérêt touristique.
Outre les musées, dont le SMAK s'avère le plus renommé, la ville, et ses ruelles pavées, forment une dentelle architecturale, quelque peu assombrie par l'austère Château des Comtes.

Plusieurs événements font, par ailleurs, la renommée de Gand. La ville bénéficie en effet d'une reconnaissance européenne pour ses fêtes gantoises (juillet) où musique, théâtre de rue et spectacles de marionnettes sont au rendez-vous.
De même, Gand, parfois surnommée « la ville fleurie », organise ces Floralies tous les cinq ans. Il s'agit d'un événement majeur du monde horticole.
Enfin, l'automne donne lieu au Festival international du film de Flandre.

Histoire de la ville
D'abord siège des Comtes de Flandres, puis plus grande ville drapière européenne, Gand connaît, sous la domination bourguignonne au XVe siècle, une grande prospérité économique.

La localité, ou plus exactement les Gantois, sont d'ailleurs connus pour leur lutte contre quelque pouvoir que ce soit : les riches marchands drapiers au XIIIe siècle d'abord, puis les Ducs de Bourgogne au XVe siècle, Charles Quint au XVIe siècle, la France au XVIIIe siècle, et enfin les Pays-bas jusqu'au rattachement de Gand à la Belgique, rendue indépendante en 1830.

Sa situation géographique lui a permis de devenir un des premiers centres de commerce et d'exportation, notamment vers la mer du Nord. Toutefois, les activités de Gand sont désormais davantage orientées vers le secteur tertiaire. La ville représente par ailleurs un grand pôle universitaire pour la Belgique.

Voici le monstre avec TRENTE CINQ SECTEURS PAVES








Remplaçant le Tour des Flandres, le TBC a une grosse particularité : Il englobe les meilleurs secteurs de Paris-Roubaix, du RVV et même du GP E3 ou du GW. Il est découpé en trois parties majeures. La opremière est la partie française avec des secteurs plats, la deuxième, plus vallonnée est la partie Flamande et enfin la plus petite, la troisième partie est la partie Gantoise qui est elle aussi constituée de secteurs plats.






Les Secteurs :

1. Roubaix *

2. Chateau d'Hem ****

3. Willems a Hem **

4. Carrefour de l'Arbre *****

5. Gruson **

6. Cysoing a Gruson *****

7. Orchies ***

8. Beuvry-la-Foret a Orchies ***

9. Tilly a Sars-et-Rosières ****

10. Warlaing a Brillon ***

11. Brillon a Tilloy-lez-Marchiennes **

12. Trouée d'Arenberg *****

13. Crespin a Valenciennes ****

14. Conde sur l'Escaut a La Cigogne ***

15. Hergnies a Mont de Perulwez **

16. Rengies a Grimaumez **

17. Kruisberg (Mont) *

18. Kwaremont (Mont) **

19. Paterberg (Mont) *

20. Koppenberg (Mont) **

21. Steenbeekdries **

22. Eikenberg (Mont) **

23. Holleweg *

24. Ruiterstraat ***

25. Kattenberg (Mont) *

26. Doorn **

27. Lede *

28. Huise (Mont) **

29. Lange Aststraat **

30. Polderstraat **

31. Driesstraat **

32. Steenakker ***

33. Kantienberg (Mont) *

34. Papegaaistraat **

35. Kouter *

[Svam]

:stop Je galère à mort. D'abord j'envisageais de prendre l'iti Est de Valenciennes pour mélanger Cambrésis - Hainaut et rattraper l'ancien final de RVV + des secteurs inédits dans la banlieue de Bruxelles : Trop ressemblant à PR et surtout aux idées de classique du Hainaut évoquée par d'autres.

Ensuite j'ai essayé de prendre l'iti Ouest par le Douais et remonter à l'ouest de Lille mais là le kilométrage s'affole

Et si je prend en "ligne droite" par Cambrai, j'ai un "trou" de plusieurs dizaines de km sans difficultés . Je crois que j'étais présomptueux de finir ce soir...

J'ai dit que je faisais un truc dans le Hainaut mais je n'ai pas réservé la zone

Déjà quand la zone ouverte est plus grande, je comprends guère ce droit de "réserver un endroit" alors là c'est juste pas possible

En plus, j'aime bien ton idée de ressusciter Paris-Bruxelles avec ce concours.

[armagetronmv]

Pas de soucis mais je voulais surtout éviter de livrer des choses "trop ressemblantes" aux votants. Essayer de faire dans l'originalité tout en essayant d'être réaliste n'est finalement pas si facile dans ce secteur

[Khali]

Je crois que Wings veut tuer les cyclistes

[bullomaniak]

Dunkerque - Gent

Nouvelle classique qui vient remplacer Gent - Wewelgem, Dunkerque - Gent mêle la difficulté de secteurs pavés plats et la présence constante du vent à quelques kilomètres de la mer du Nord. Le tout peut aussi bien finir en sprint "massif" qu'en petits groupes si le vent est de la partie. La course traverse trois pays (France, Pays-Bas, Belgique).

http://eseifrancesi.altervista.org/maps/viewtrack.php?trackid=23479

COBBLES SECTOR :
1. Oosternieuwweg Noord (++, 2300 m, Km 112.4)
2. Brugge (+++, 2600 m, Km 123.8 )
3. Brieversweg (++, 1800 m, Km 133.8 )
4. Rijkeveldestraat (++++, 2100 m, Km 136.8 )
5. Middelburg (+, 1700 m, Km 156.6)
6. Kerkweg (++, 700 m, Km 165.2)
7. Casteleynstraat (++, 1200 m, Km 172.9)
8. Smokkelweg (++++, 2200 m, Km 180.9)
9. Bolderweg (++++, 1000 m, Km 185.3)
10. Paviljoenweg (+++, 700 m, Km 191.1)
11. Plattedijk (+, 1400 m, Km 210.6)
12. Waterhuisstraat (++, 500 m, Km 215.4)
13. Etbos (+++, 3900 m, Km 229.6)
14. Zamanstraat (++, 800 m, Km 237.4)
15. Voelzangstraat (+++, 1600 m, Km 243.0)

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La course s'élance de la ville de Dunkerque, célèbre dans le monde cycliste pour sa course par étapes. Le départ est donné de la place Jean Bart.

On commence par quelques kilomètres de fictif pour sortir de l'agglomération. Puis, la course débute sur de grands axes exposés au vent. On tournera quelques temps à travers la campagne française, puis belge, d'abord en s'éloignant de la mer par le sud, puis y revenant à la hauteur de Nieuwpoort, et la longeant jusqu'au premier secteur pavé.

Ce premier secteur, l'Oosternieuwweg Noord, n'est guère difficile avec ses pavés régulier. Mais suite à celui-ci, on débouche sur la grande route menant à Brugge, potentiellement beaucoup plus piégeuse avec un probable vent ¾ dos et le rythme du peloton lorsque tout le monde voudra se replacer avant les ruelles étroites de la Venise du Nord.

Brugge, départ du Tour des Flandres, est cette fois-ci inclus dans la course avec une longe traversée pavée du centre, assez étroite, qui devrait déclencher plus que le premier secteur une guerre de placement. D'autant qu'à la sortie de la ville il sera difficile de remonter, avec plusieurs routes étroites avant les prochains secteurs.

Le Brieversweg ne présente aucune difficulté particulière, mais en faux-plat descendant et juste avant un secteur important, il sera probablement effectué grand train, ce qui pourrait faire sauter les éléments qui traînaient à l'arrière.

Le Rijkeveldestraat est le secteur le plus atypique de la course, en fait la voie qui mènent au château de Rijkevelde, et qui se prolonge au-delà avec en prime quelques passages en terre. Dans l'enchaînement du Brieversweg, avec son pavé assez rude et sa physionomie particulière (faux-plat montant à 2%, puis faux-plat descendant et de nouveau montant après le château), il pourrait faire quelques dégâts et lancer les premières hostilités.

S'en suit une assez longue transition où après quelques kilomètres sur des petites routes après le Rijkeveldestraat on retrouve des grands axes exposés au vent, jusqu'au secteur de Middelburg, probablement le plus facile de l'épreuve, mais qui ouvre un enchaînement rapproché de secteurs pavés pendant 35 kilomètres, et où le reste du parcours s'effectue sur d'étroits chemins de campagne.

On aborde ainsi le Kerkweg, premier secteur au pavé dégradé,

le Casteleynstraat,

le Smokkelweg, l'un des secteur les plus longs de la journée et un au pavé le plus cassant,

le Bolderweg, où l'on a guère de choix que de rouler dans le creux du pavé,

et enfin le Paviljoenweg, très court.

On retrouve un temps le bord de mer, et on traverse Terneuzen avant de replonger plein sud en direction de Gent et des derniers secteurs pavés. D'abord le Plattedijk, bien moins difficile que les secteurs le précédant.

Le Waterhuisstraat est très court, et ne servira qu'à casser le rythme.

L'Etbos sera beaucoup plus intéressant, très long bien qu'une portion goudronnée soit présente dans la dernière partie, et même si le pavé y est régulier, quelques virages viendront casser le rythme et pourrait permettre aux hommes les plus forts de tenter des attaques, ou pour un peloton de faire des cassures.

Avant-dernier secteur, le Zamanstraat n'aura probablement aucune incidence dans la course.

Le dernier secteur sera le Voelzangstraat. A la sortie des pavés, on ne retrouve pas tout de suite les grandes routes mais on prolonge sur des chemins de campagne étroits. Ce n'est qu'à neuf kilomètre de l'arrivée qu'un peloton pourra s'organiser efficacement.

Le final de la course est placé à côté du parc du roi Albert, tout près du centre-ville de Gent, sur une belle arrivée large où un peloton pourra sprinter à son aise.

[Tilo]

Si on passe par un GPX, je suppose que les pavés ne s'affiche pas sur eseifrancesi??? Et qu'il faut tracé son parcours là bas.

[vino_93]

Les pavés c'est comme les cols, il faut les placer à la main